mercredi 25 novembre 2009

On abat bien les moutons

D'aucuns l'ont bien crié, la culture du "musulman" est la culture de la mort, là où celle de "l'occident" serait plutôt la culture de la vie.
Imaginez offrir à un enfant un chien, ou un chaton, un raton, un hamster, qu'importe.
L'enfant joue avec l'animal, le surveille, lui donne à manger, se réveille tous les matins en courant pour aller le voir, le montre à ses amis, etc.
Puis, une semaine plus tard, dans un grand élan de festivités, à coup d'encens, le boucher vient à la maison et sous l'oeil de l'enfant égorge le chien, le chat, le raton, le hamster auquel l'enfant s'était tant attaché. On explique à l'enfant que ce sacrifice est nécessaire et qu'il le mènera au paradis. L'enfant mange son compagnon, s'allonge sur sa peau, regarde sa mère en ouvrir la tête en deux pour en faire un ragout.
Faut-il s'étonner par la suite, qu'il puisse égorger un homme, un ennemi, un voisin, une voisine?
Et sans aller jusqu'à l'égorgement, faut-il s'étonner que la trahison, la tromperie soient si naturelles dans notre société? Si, pour se faire du bien, tout sacrifice est permis, comment s'étonner de voir que dans notre culture il est admis que l'on trahisse, que l'on "égorge" symboliquement, que l'on poignarde celui ou celle qui tantôt était notre ami sans scrupules, sous le seul prétexte que notre bien-être, nos intérêts passent en premier?

Et le reste est littérature.

3 commentaires:

  1. C'est pourquoi je ne mange ni du mouton ni du lapin ! Il est conseillé d'acheter le mouton un jour avant le jour fatidique pour ne pas créer de liens avec les enfants ! mais je ne pense pas que cela traumatise vraiment l'enfant en le rendant plus apte à la tromprie.

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  2. avant toute chose , j'aimerais juste remettre dans l'ordre quelques etapes que vous avez citer dans votre texte :
    d'abord et premierement "On explique à l'enfant que ce sacrifice est nécessaire et qu'il le mènera au paradis" ,oui car l'enfant sait bien que si cet animal est présent dans sa demeure , ce n'est que pour l'unique raison de le sacrifier ... vous qui parler ensuite de trahison des parents a l'egard de leur enfant , toute votre démarche tombe a l'eau , puisque , si on lui dit la vérité dés le début , il n'y a plus de mensonge , donc plus de trahison ...
    Ensuite , si vous parlez de la violence du geste lui même , et que le fait dégorger un mouton soit une scene atroce , je pourrais vous repondre de 2 manieres :
    de 1 , nous (musulman) ne mangeons que de la viande "halal". Or pour qu'on puisse manger de la viande halal , il nous faut egorger la bête ... Vous, vous donner un gros coups sur la tête , nous nous l'egorgeons , Coté violence je ne penses pas que vous soyez bien placer pour parler.
    de 2 , l'islam ,n'a pas dit que les enfants devaient etre present lors du sacrifice , donc , ne remettez pas la faute sur l'islam , mais sur l'inconcience de certains parents.Et puis , vue la violence qu'on voit de nos jour (que ce soit a la télé , sur le net , ou même en bas de chez vous)...

    vous dites aussi , et ca ca me choque vraiment "Faut-il s'étonner par la suite, qu'il puisse égorger un homme, un ennemi, un voisin, une voisine?" ...
    faillait vraiment s'y attendre a celle-ci , mais désolé , l'islam n'a rien a voir avec ca , vue que , déja , un musulman ne turait pas d'etre humain. Et de 2 , je ne penses pas que demain , je vais commetre un crime , parceque une fois par an j'egorge un mouton dans ma cour ...
    Allez demander au jeune homme qui a passer des heures a jouer sur sa console , qui s'est armé un matin d'un fusil a pompe et est parti décendre tous ses camarades de classes , si il egorgeait un mouton chaque année ...

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  3. L'Aïd al-Adha (en arabe عيد الأضحى, « fête du sacrifice »), appelé aussi Aīd al-Kabīr (العيد الكبير « la grande fête » par opposition avec l'Aïd el-Fitr appelé aïd el-seghir, ou petit aïd).la fête la plus importante de l'islam. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier du calendrier musulman, après waqfat Arafa, ou station sur le mont Arafat. Il marque chaque année la fin du hajj.


    Cette fête commémore la soumission d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive) à Dieu, symbolisée par l'épisode où il acceptait d'égorger son fils Ismaël1 sur l'ordre de Dieu (اللّه), celui-ci envoyant au dernier moment un mouton par l'entremise de l'archange Gabriel pour remplacer l'enfant comme offrande sacrificielle. En souvenir de cette soumission totale d'Ibrahim à Dieu, les familles musulmanes sacrifient un mouton ou un bélier, mais parfois d'autres animaux comme des vaches ou des chèvres, en l'égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque( مَكَّة المكرمة ), après la prière et le sermon de l'aïd.

    Selon la tradition judéo-chrétienne, c'est le second fils d'Abraham, Isaac son héritier qui a failli être sacrifié, et non Ismaël

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