mercredi 25 novembre 2009

On abat bien les moutons

D'aucuns l'ont bien crié, la culture du "musulman" est la culture de la mort, là où celle de "l'occident" serait plutôt la culture de la vie.
Imaginez offrir à un enfant un chien, ou un chaton, un raton, un hamster, qu'importe.
L'enfant joue avec l'animal, le surveille, lui donne à manger, se réveille tous les matins en courant pour aller le voir, le montre à ses amis, etc.
Puis, une semaine plus tard, dans un grand élan de festivités, à coup d'encens, le boucher vient à la maison et sous l'oeil de l'enfant égorge le chien, le chat, le raton, le hamster auquel l'enfant s'était tant attaché. On explique à l'enfant que ce sacrifice est nécessaire et qu'il le mènera au paradis. L'enfant mange son compagnon, s'allonge sur sa peau, regarde sa mère en ouvrir la tête en deux pour en faire un ragout.
Faut-il s'étonner par la suite, qu'il puisse égorger un homme, un ennemi, un voisin, une voisine?
Et sans aller jusqu'à l'égorgement, faut-il s'étonner que la trahison, la tromperie soient si naturelles dans notre société? Si, pour se faire du bien, tout sacrifice est permis, comment s'étonner de voir que dans notre culture il est admis que l'on trahisse, que l'on "égorge" symboliquement, que l'on poignarde celui ou celle qui tantôt était notre ami sans scrupules, sous le seul prétexte que notre bien-être, nos intérêts passent en premier?

Et le reste est littérature.

jeudi 19 novembre 2009

Se couvrir d'un voile et se voiler.

Une cousine à moi, après son récent mariage avec un homme de 12 ans son ainé et islamiste jusqu'à la moelle, s'est voilée.
Agée d'à peine 23 ans, belle, un corps de mannequin, elle n'a pas réellement pris de décision, mais elle a respecté la promesse qu'elle avait faite à son mari lorsqu'ils étaient fiancés. Ce n'était d'ailleurs pas une promesse mais plutôt une condition à ces épousailles.
Inquiète de ne pas trouver de mari comme la plupart des jeunes femmes d'aujourd'hui, elle a accepté le premier prétendant et les conditions qui allaient avec.
C'est sa vie, me dira-t-on, et je respecte.
Ma grand-mère, qui était scandalisée par ce mariage au départ m'a annoncé pleine de fierté: mais elle ne s'est pas voilée! ce n'est pas vrai du tout!"
"ah bon, grand-mère? tant mieux, ça serait bien dommage qu'elle se voile!"
"mais non, elle ne s'est pas voilée, elle s'est juste couvert la tête!"
Ma grand-mère n'est pas sénile (en temps normal), elle a déjà fait le pèlerinage et a toujours refusé de porter le voile ou le foulard ou le hijab. Donc elle le sait bien, se couvrir les cheveux, ne plus montrer un centimètre de peau, c'est bien ce qui relève du "hijab". Mais non, insiste-t-elle, elle s'habille normalement et elle s'est juste couvert les cheveux. D'ailleurs c'est joli, ça lui fait un genre. Même son père qui n'était pas d'accord, a trouvé que c'était joli et puis comme ce n'est pas le hijab, il l'a laissée faire."
Je passe sur l'autorité paternelle et l'autorité du mari (parce que le voile c'est une affaire d'hommes, tout le monde le sait), parce que cela ne m'intéresse pas là...
Je rapporte cette histoire à une autre cousine qui me dit "oui, c'est vrai, elle l'a remonté sur le coté, elle a fait un petit noeud et c'est joli. On ne peut pas dire que c'est le hijab"
Fichtre!
En est-on à ce point d'hypocrisie?
Qu'est-ce? de la culpabilité? Est-ce que l'on culpabilise de ne pas porter le voile, ou de juger celle qui le porte à ce point que l'on essaie de minimiser la chose en fonction de la coquetterie de la voilée?
Est-ce une forme d'admiration, de peur?
Ce n'est pas pour rien que dans la langue française on appelle les foulards qui couvrent la tête, le cou et les épaules des "fichus".

Pas voilée! Fichue.
Fichue
Fichues

Et le reste est littérature.

mercredi 18 novembre 2009

Des femmes et des chevaux.

Lors de la dernière expo de Mourad Chaâba, Harmonie, qui s'est tenue le 16 octobre à la Galerie El Borj à la Marsa, tous les tableaux représentants des femmes ont été vendus (ou achetés, c'est comme vous voulez) hormis trois tableaux représentant des chevaux.
Pourquoi?
En psychanalyse, le cheval est l'un des symboles de l'inceste, en réalité c'est la licorne qui symbolise l'inceste. Personnellement, l'un tableaux m'a systématiquement fait penser à une licorne, dans son élan, le cheval, qui était blanc, avait l'air de voler et semblait tout droit sorti d'un conte.
La licorne symbolise aussi la virginité, le désir d'interdit, de transgression, et oppose la pureté à l'impur.

Cet animal mythologique, jaillissant de l'imaginaire, provoque quand il est rêvé ou dessiné des sentiments contradictoires, à la fois ceux du désir et de la culpabilité.

Je pense que c'est pour cela que les tableaux avec les chevaux n'ont pas été achetés.

A moins qu'il soit plus facile dans l'esprit de nos amateurs d'art d'acheter des femmes que des chevaux.

Et le reste est littérature.

mardi 17 novembre 2009

Le cafard

cela fait déjà quelques années que j'ai envie de créer un blog. Mais je ne savais pas trop de quoi j'avais envie de parler.
Voilà à peu près dix jours, j'ai rencontré un bébé cafard dans ma salle de bain. J'ai eu envie de l'écraser puis je n'ai pas trop osé, il était tout petit, j'ai abandonné.
Deux jours plus tard, je l'ai revu, il avait pris un petit millimètre, je l'ai regardé attentivement, j'ai pensé l'écraser mais, finalement, je n'en avais pas très envie.
Et je l'ai revu hier, il fait un centimètre et demi à peu près, il a visiblement acquis un peu d'expérience car cette fois, en me voyant il s'est sauvé.
Je pourrais disserter sur quelque pensée philosophique sur l'être humain, le fatalisme, être foudroyé par la fatalité ou y échapper comme ce cafard échappe à ma foudre, mais honnêtement, la seule chose qui me vient à l'esprit, c'est comment dire à ma soeur qui partage la salle de bain avec moi que c'est moi qui ai laissé la vie sauve à ce cafard sachant qu'elle a ces bestioles en horreur.

Et le reste est littérature.