mardi 25 janvier 2011

Le silence est le plus grand des...

Je me souviens, qu'il y a deux ou trois mois, j'avais commencé un article qui devait avoir la forme d'un conte et qui parlait de la Tunisie. J'ai quelques ébauches de notes jamais publiées encore dans mes archives; ce conte s'appelait "Les larmes de Laverte" et parlait d'une mère trahie par ses enfants.

Bien entendu, la peur au ventre, je ne l'ai pas écrit ce conte, je l'ai à peine commencé, je savais que je n'aurais pas le courage de le publier et j'ai abandonné.

Alors contrairement à d'autres, ce n'est pas aujourd'hui que je vais commencer à parler, ni à juger, ni à donner des leçons sur la démocratie, je ne vais pas verser dans la démagogie, ni pointer les autres du doigt, ou analyser la situation.

Il y a un mois, l'ouvrir c'était faire preuve de courage, aujourd'hui c'est faire preuve d'opportunisme.

Parce qu' observer avec fierté une minute de silence est une insulte à ceux qui sont tombés pour décrier des années de mutisme effarouché.

Dans le chaos de la cacophonie de ceux qui ont trop à dire et tout à apprendre, je vais observer.
Observer le silence.

Le silence, lui, sait parfaitement dire deux choses:
ou le mépris
ou le respect.

Et le reste est littérature.